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Octobre Mois de la prévention du cancer du sein.
LA PRÉVENTION, C’EST LA VIE ! Nous vous invitons à faire de la prévention santé, le cancer du sein détecté à temps sauve des vies.
La présidente de l’ISF, Janet Camilo, participe au Congrès national de l’Organisation nationale des femmes libérales à Bogotá, en Colombie
C’est un honneur d’être ici, dans cet espace de construction collective, dans un pays comme la Colombie qui a su faire face aux défis historiques avec courage et qui a pris des mesures importantes en faveur de l’inclusion et de l’équité. Aujourd’hui, nous sommes convoquées par quelque chose qui transcende les frontières, les partis et les générations : la participation politique des femmes. Il s’agit d’une question qui est non seulement urgente, mais nécessaire pour bâtir des sociétés plus justes, démocratiques et équitables. Cependant, je veux être claire dès le départ : les femmes sont toujours à la traîne en politique. Bien que nous ayons accompli des progrès remarquables dans la vie productive de nos pays, la politique continue d’être un domaine où l’écart entre les sexes est encore plus prononcé. Selon les données de l’Union interparlementaire (UIP) et d’ONU Femmes en 2023, les femmes représentent environ 50 % de la population en Amérique latine, mais nous ne détenons en moyenne que 28 % des sièges dans les parlements nationaux. À l’échelle mondiale, Seulement 26 % des sièges parlementaires sont occupés par des femmes. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que seuls 22 pays dans le monde comptent des femmes à la tête d’un État ou d’un gouvernement. Selon ces données, seulement 21 % des ministres dans le monde sont des femmes, et beaucoup d’entre elles sont en charge de portefeuilles liés à la santé, à l’éducation ou aux questions sociales, perpétuant ainsi des rôles stéréotypés. Ces chiffres reflètent une réalité incontestable : si les femmes se sont révélées être une force vitale dans la sphère productive, notre présence dans les espaces de décision reste limitée.
Camarades, il ne s’agit pas seulement d’un problème de représentation ; C’est un problème de justice et de droits. Lorsque les femmes ne sont pas à la table des décisions, les solutions qui affectent directement nos vies ne sont pas traitées avec l’urgence qu’elles méritent. Il est vrai que nous avons progressé et obtenu des réalisations importantes, mais nous ne pouvons pas être satisfaits. Il ne suffit pas que certains d’entre nous atteignent des postes de pouvoir élevés si la majorité continue d’être reléguée. Il ne suffit pas d’être une goutte d’eau dans l’océan ; Nous devons être une marée de femmes qui occupent et transforment les espaces politiques à tous les niveaux. Il est temps pour nous de prendre notre place avec détermination et audace. L’histoire a montré que lorsque les femmes ont le pouvoir de décider, c’est toute la société qui avance. Et ici, je veux faire une pause importante : nous avons besoin les uns des autres. Nous ne pouvons pas continuer à reproduire le vieux récit selon lequel « le pire ennemi d’une femme est une autre femme ». C’est un mythe qui nous affaiblit et qu’il faut démanteler. Nous ne sommes pas ici pour rivaliser les uns avec les autres ; Nous sommes ici pour nous soutenir mutuellement. Parce que seul on peut aller vite, mais ensemble on va plus loin.
La politique n’est pas un jeu à somme nulle où l’un gagne et l’autre perd. Chaque fois que l’un d’entre nous atteint un espace de pouvoir, il ouvre la porte à un autre pour qu’il fasse de même. Chaque femme qui parvient à briser un plafond de verre ouvre la voie à d’autres femmes pour le faire. Et cet effort ne peut être limité par des différences idéologiques ou partisanes. Nous avons peut-être des visions différentes, mais il y a quelque chose qui nous unit au-delà de nos différences : le désir de construire une société où les femmes ont la possibilité de décider de leur propre vie et du destin de nos pays.
Il est temps de tourner la page de la plainte et de la désunion. Ensemble, nous pouvons écrire un nouveau chapitre de travail acharné, de dévouement, de coopération et d’unité. Nous ne pouvons pas continuer à laisser les divisions internes nous limiter. C’est à nous de créer des réseaux de soutien, de construire des ponts au lieu de construire des murs. Si une femme est en position de pouvoir, ne la critiquons pas pour ses échecs ; Aidons-la à les surmonter, afin qu’elle puisse ouvrir plus de portes pour nous tous. Il s’agit d’un moment historique pour les femmes. Les défis sont grands, mais les opportunités le sont tout autant. Nous ne pouvons pas continuer à attendre que les choses changent d’elles-mêmes. Le changement doit venir de nous, de notre action collective, de notre unité. Nous ne devons pas attendre que quelqu’un nous invite à la table, nous devons créer nos propres tables, nos propres espaces, nos propres opportunités.
Camarades, c’est notre moment. Un temps pour laisser derrière soi la peur, la division et les critiques destructrices. C’est le moment d’embrasser la coopération, la solidarité et le pouvoir que nous avons lorsque nous travaillons ensemble. Nous ne pouvons pas nous contenter de petites victoires. Nous voulons une transformation complète et structurelle de nos sociétés, et pour y parvenir, nous devons être unis. Nous savons que la politique n’est pas facile, mais c’est précisément dans les moments les plus difficiles que nous avons le plus besoin d’être ensemble, de nous soutenir et de nous soutenir mutuellement. Parce que le vrai changement, ce changement auquel nous aspirons tous, ne viendra pas de la main d’un seul parti ou d’une seule personne. Elle viendra de nous, de notre travail collectif, de notre unité et de notre conviction que nous pouvons transformer le monde si nous sommes unis. Il est temps que nos voix soient entendues avec toute la force dont nous disposons. Il est temps de travailler, de coopérer et de construire l’avenir que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations à venir. Ensemble, rien ne peut nous arrêter ! Merci beaucoup.
BONNE JOURNÉE DE LA FEMME AUTOCHTONE
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Janet Camilo participe au « XIe Atelier régional sur le bassin des Caraïbes et le Cône Sud ».
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Sonia Guerra nouvelle secrétaire à l’égalité et au féminisme du gouvernement de Catalogne
La défense et la promotion de politiques féministes sont une priorité dans l’agenda du socialisme catalan et espagnol. L’objectif principal de Sonia Guerra, en tant que Secrétaire au Féminisme du PSC, ainsi que dans son récent poste de Secrétaire générale du Département de l’Égalité et du Féminisme, est de parvenir à une véritable égalité entre … Lire la suite
Événement parallèle virtuel CSW68 – 12 mars 2024
Lors de la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) qui se tient aux Nations unies à New York, du 10 au 22 mars 2024, l’Internationale socialiste des femmes (ISF) a organisé un événement parallèle virtuel le mardi 12 mars 2024. Le titre de l’événement était « La Féminisation de la … Lire la suite