Une Cinquième Conférence mondiale de l’ONU sur les femmes

Rome, Italie, les 17 et 18 janvier 2003

Déclaration

L’Internationale socialiste des Femmes formée de 129 organisations membres et détenant, auprès du Conseil economique et social des Nations unies (ECOSOC), un statut consultatif, souligne l’importance de la mise en place d’une Cinquième Conférence mondiale de l’ONU sur les femmes et un forum ONG en 2005 et appelle les gouvernements des états membres des Nations unies à s’accorder sur une telle mesure.

L’Internationale socialiste des Femmes encouragera ses propres gouvernements à soutenir cette proposition.

Il est primordial de dépasser les évaluations et les estimations; la conférence mondiale de l’ONU contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée (2001) ainsi que le Sommet mondial de l’ONU sur le développement durable (2002) montrent que de tels rassemblements massifs sont la marque d’une reconnaissance publique valide des problèmes discutés. Les femmes exigent et ont besoin de la communauté internationale pour se concentrer dans leur lutte pour une réelle égalité des genres. L’Internationale socialiste des Femmes croit que ceci ne peut être réalisé de façon constructive qu’au sein d’une conférence plutôt que lors d’une autre session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU. Le but de la conférence devrait être d’évaluer et, si nécessaire, d’accélérer la pleine implémentation de la Plate-Forme d’Action adoptée à Beijing en 1995.