En réponse à l’assassinat de Fernando Buesa

Madrid, Espagne, les 25 et 26 février 2000

Déclaration

Le Comité exécutif de l’Internationale socialiste des Femmes, réuni à Madrid les 25 et 26 février 2000, en réponse à l’assassinat de Fernando Buesa, Secrétaire Général du PSE-PSOE à Alava, et de son garde du corps, le policier basque Jorge Díez Elorza, souhaite aujourd’hui condamner vigoureusement cet acte brutal et exprimer ses condoléances aux familles des victimes ainsi que sa solidarité avec le Parti Socialiste du Pays basque dans ces moments difficiles.

La mort de Fernando Buesa est une attaque contre la liberté et la pluralité. C’est toutefois également la destruction de la vie d’une personne. La violence, la destruction de vies humaines précieuses – et en tant que femmes nous connaissons la valeur de la vie et les soins nécessaires pour qu’elle se développe et prospère – n’accomplissent rien d’autre que de nous distancer de la paix.

Nous réaffirmons que la paix civile occupe la première place en tant que bien suprême. Sans elle, il ne peut y avoir ni justice ni progrès. Sans la paix, il est impossible de viser des objectifs plus élevés et de vivre une vie pleine. Nous condamnons vigoureusement l’assassinat, qu’il vise un but politique ou tout autre but.

Nous restons convaincues que la démocratie espagnole offre un cadre suffisamment ouvert et pluraliste pour permettre à toutes les voix de s’exprimer.

Nous appelons tous les partis, les partis politiques espagnols et basques, les syndicats et les institutions sociales, à faire de la paix et des citoyens leur priorité, et à subordonner toute autre considération à ce but, pour qu’avant tout, la paix revienne en Euzkadi.